Bonjour tout le monde!

Ici Joëlle Paquette, alias @veryjoelle. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis journaliste, rédactrice et créatrice de contenu, spécialisée en mode éthique et durable. Depuis plus de cinq ans, je suis à la tête de mon blogue, Very Joëlle, une plateforme dédiée à la mode responsable et à la beauté non-toxique—le tout agrémenté de petites blagues, par-ci, par-là.


Alors, qu’est-ce que je fais sur le blogue de Yoga Jeans? Bonne question! En fait, ça fait quelques fois déjà que je travaille avec la marque. D’abord, dans le cadre d’une collabo pour la St-Valentin il y a deux ans. Et l’année dernière, j’ai eu la chance d’interviewer Eric Wazana, co-fondateur de Yoga Jeans, et, pour vrai de vrai, c’était une de mes rencontres coups de coeur de 2020. Autant pour la marque que l’humain derrière.

Mais bon, je n’ai toujours pas répondu à: QU’EST-CE QUE JE FAIS ICI? C’est très simple. Dans le cadre du Jour de la Terre, Yoga Jeans m’a invitée à venir vous jaser de mode durable. Évidemment, j’ai dit «oui».

Avant tout, prenons quelques secondes pour se rafraîchir la mémoire. Célébré pour la première fois aux États-Unis le 22 avril 1970, le Jour de la Terre est aujourd’hui souligné par plus d’un milliard de gens dans 193 pays. L’objectif? Se conscientiser sur les enjeux environnementaux tout en revendiquant des actions concrètes de la part des compagnies et des instances gouvernementales.

Un peu comme «je t’aime» n’est pas exclusif au 14 février, le Jour de la Terre ne se limite pas qu’au 22 avril—c’est plutôt l’occasion de faire le point sur comment on peut «faire mieux», comme individu et comme société, tout au long de l’année.

Évidemment, la santé de notre planète est ultra complexe et passe par une foule de petits et grands gestes. Mais n’étant ni experte en voiture électrique, ni en agriculture bio, je me suis dit que je me concentrerais sur ce que je connais vraiment: la mode durable.

Une de mes grandes passions dans la vie? Prouver qu’on peut avoir un style vraiment l’fun tout en ayant une empreinte environnementale réduite.

Il n’y a pas de formule magique: pour diminuer notre impact sur la planète, on doit diminuer notre consommation. Je sais, ça sonne comme une punition, mais ce ne l’est pas, promis! C’est plutôt l’occasion parfaite pour faire des achats plus intelligents, qu’on voudra chérir plus longtemps parce qu’on les aime vraiment.

Pour ce faire, on achète de compagnies qui partagent nos valeurs. Yoga Jeans, par exemple, a plein d’initiatives vertes qui me rejoignent vraiment, de l’utilisation de coton certifié BCI (Better Cotton Initiative) à leur technologie au laser pour traiter le denim; une technique qui requiert beaucoup moins d’eau et de produits chimiques que les procédés réguliers.

Aussi, pour éviter les achats impulsifs (aussi connus sous le nom de «regrets»), je garde, sur mon cellulaire, une liste de trucs qui manquent *vraiment* à ma garde-robe. Pour les identifier? Quand je m’habille, si je me prends à répéter régulièrement «ça serait donc beau avec des sneakers blancs», je sais que des sneakers blancs seraient un bon ajout à ma garde-robe.

Cette expression consiste à diviser le prix d’un vêtement par le nombre de fois qu’on pense le porter pour savoir s’il en vaut la peine ou non—un chiffre qui est majoritairement influencé par deux facteurs: la qualité et le style.

En général, un vêtement de qualité coûte plus cher. Pourquoi? Parce que le tissu et la confection sont meilleurs, ce qui veut aussi dire qu’on pourra porter notre vêtement plus longtemps avant qu’il ne rende l’âme. Autrement dit, si un jean nous coûte 168$, mais qu’on le porte 275 fois, on peut dire que l’investissement en valait la peine.

Le style est un autre élément super important quand il est question de cost per wear. Deux questions qu’on devrait toujours se poser avant d’acheter un vêtement: 1) Est-il adapté à mon mode de vie? 2) Est-ce que j’aurai encore envie de le porter dans six mois? Et non, ça ne veut pas dire de se limiter qu’aux basics! J’ai des morceaux ultra funky que je porte depuis des années. C’est plutôt une question d’être honnête avec soi-même et d’acheter en conséquence.

Pour une garde-robe plus écoresponsable, il est primordial de maximiser le cycle de vie de nos vêtements. C’est pourquoi, avant de me débarrasser d’une pièce, j’essaie toujours d’identifier les raisons pour lesquelles je ne la porte pas.

Si c’est quelque chose qui peut être modifié (un jean trop long) ou réparé (une emmanchure décousue), je sors mon kit de couture et VOILÀ! Et pour les «non manuels» de ce monde, je vous conseille de découvrir le fabuleux monde des couturier.ère.s. C’est fou comment une simple modification peut faire toute la différence!